Le discours progressiste n’a que le mot « diversité » à la bouche. Il célèbre la Différence, il exalte l’Autre, il promeut le Choix. Mais il masque par le verbe l’appauvrissement du réel. Nous vivons dans un monde de moins en moins divers. La biodiversité est en chute libre : moins d’insectes dans nos prairies, moins d’oiseaux dans nos campagnes, moins d’affluents dans nos fleuves et nos rivières. La diversité des étals du supermarché (106 résultats pour « yaourt nature » sur l’appli Leclerc) masque l’uniformité grandissante de nos âmes, de nos cultures, de nos habitudes. « La variété disparaît au sein de l’espèce humaine ; les mêmes manières d’agir de penser et de sentir se retrouvent dans tous les coins du monde », prédisait déjà Tocqueville. Loin d’être cosmopolite, notre monde n’offre que la juxtaposition d’identités appauvries. Mêmes gratte-ciel de New York à Abu Dhabi. Même chansons pop au langage indiscernable formatées par des programmes informatiques pour produire de l’effet, de Paris à Pékin. Mêmes djihadistes de Bamako à Moscou, mêmes barbes, même vision étroite et interchangeable d’un islam déraciné et fanatisé. Chacun le sent bien à son échelle, dans la conversation, dans la musique, dans l’art, dans la mode et dans la politique, la nuance disparaît. C’est à cette question que le professeur d’études arabes et islamiques à l’université de Münster Thomas Bauer a consacré un livre vif et ciselé, Vers un monde univoque (L’Échappée, traduit de l’allemand). Il donne une myriade d’exemples de ce grand appauvrissement du monde. Du recul des couleurs dans la vie urbaine et dans la mode à la disparition des langues, en passant par l’étiquetage de la sexualité et l’art abstrait. Qu’est-ce que l’ambiguïté ? C’est la pluralité du sens, c’est l’approximation, c’est l’indécidabilité. C’est l’ambivalence, la possibilité de ressentir des émotions contradictoires. C’est le « droit de se contredire et de s’en aller » cher à Baudelaire, c’est un tableau interprétable à l’infini, c’est l’accord de Tristan dans l’opéra de Wagner, c’est l’énigme insondable des êtres chez Proust, c’est la politesse qui creuse une distance entre ce que l’on dit et ce que l’on pense. Qu’est-ce que l’univocité ? C’est le marché qui attribue aux choses une valeur exacte. C’est la judiciarisation de l’existence qui substitue à la zone grise des rapports sociaux la froide géométrie du droit. lefigaro.fr/vox/culture/eu…
@EugenieBastie Je n'ai jamais vu autour de moi autant d'hommes ou femmes ouvertement gays......libre de leurs choix Je n'ai jamais vu autant d'auto-entrepreneurs qui laissent libre court à l'inventivité Je n'ai jamais vu autant de petites pièces de théâtre, de saltimbanques de fêtes locales
@EugenieBastie Le discours réac n’a que le mot « racisme » à la bouche. Il célèbre l’indifférence , il exalte la violence , il promeut le Darwinisme. Il joue avec le verbe, l’appauvrissement du la société. Nous vivons dans un monde de plus en plus haineux dont @EugenieBastie est un des phares
@EugenieBastie Pas dégueu. Pardon pour ce langage soutenu.
@EugenieBastie Quelle bouillie de chat pour juste caler les mots islam et djihadiste et créer une relation entre la diversité et décadence.
@EugenieBastie j'ai lu ... c'est absolument abjecte ... honte d'avoir perdu 30 sec de ma vie a lire ce genre d'immondice ... relayé par nos spin doctor de l'élysée, c'est immonde a tout niveaux
@EugenieBastie ce texte est ignoble ... mélanger la chute de la biodiversité mélé a un quelconque discours progressiste pour en arriver a place le mot barbu ... et nuance pour un texte qui n en renferme aucune, c'est d'un niveau de médiocrité absolument affligeant
@EugenieBastie L'américanisation du monde, que l'on nous présente comme étant la mondialisation. Un processus d'acculturation et d'exportation des névroses d'une société malade, sous la forme d'une idéologie érigée en néo-puritanisme. L'élection ici est conférée par son statut victimaire.
@EugenieBastie Bla-bla d'une pipelette, mal au crâne dès la première phrase.
@EugenieBastie À deux doigts de la critique marxiste du capitalisme prédateur...